Phytos: les coops et négoces choisissent la vente
C’est un aspect de la loi Egalim particulièrement important pour le monde agricole. La séparation de la vente et du conseil des produits phytosanitaires est entrée en vigueur. Si le texte original avait suscité de fortes inquiétudes, sa version finale a permis une adaptation plus simple. Le point avec les coopératives et négoces de la Vienne.
La vente. C’est le choix qu’on fait les coopératives et les négoces de la Vienne, suite à la séparation de la vente et du conseil de produits phytopharmaceutiques, qui concerne évidemment les usages agricoles, mais pas seulement. Pour mémoire, c’est une ordonnance du 24 avril 2019, issue de la loi Egalim qui est à l’origine de cette évolution, qui vise à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. «Nous avons longuement réfléchi et discuté du sujet, notamment parce que la vente résultait du conseil» explique Ulrich Housseau, Directeur Agrofournitures et Terrain à Centre Ouest Céréales, qui reconnaît que la vente représente un chiffre d’affaires important, dont la coopérative aurait eu du mal à compenser.