Pisseurs volontaires: peut-on se fier aux tests de détection?
Les résultats des tests mesurant l’exposition au glyphosate sont-ils tous vraiment fiables? C’est une question que se pose Jean-René Gouron,
céréalier à Dangé Saint-Romain qui, de sa propre initiative, a fait analyser ses urines, mais aussi son sang, avec des résultats contradictoires selon la méthode utilisée.
Depuis quelques mois, des Français se sont portés volontaires pour faire tester leurs urines pour définir si elles contiennent ou non des traces de glyphosate. Ceux qu’on appelle désormais « les pisseurs volontaires », ont répondu à la récente campagne de recherche de glyphosate menée par des collectifs citoyens. Une opération relayée dans la Vienne notamment par l’association « Nous voulons des coquelicots ».
Le 18 mai dernier, Jean-René Gouron s’est aussi prêté à l’exercice, à Châtellerault. « Dès que l’on parle d’environnement, nous, agriculteurs, sommes accusés de tout. Il arrive un moment où il faut quand même faire un peu le point ! », tonne le céréalier.