Réserves de substitution
Pour irriguer, des contreparties environnementales nécessaires
Le protocole d’accord signé fin 2018 comprend des clauses en faveur de la préservation des ressources et de la biodiversité. Elles se traduisent par des engagements individuels pris par les agriculteurs irrigants, et définis selon leurs profils.
Le protocole d’accord signé fin 2018 comprend des clauses en faveur de la préservation des ressources et de la biodiversité. Elles se traduisent par des engagements individuels pris par les agriculteurs irrigants, et définis selon leurs profils.
À l’issue de plusieurs mois de médiation, la Coop de l’eau, la chambre d’agriculture, l’État (par le biais de l’établissement public du Marais poitevin - EPMP) et les associations et fédérations initialement opposées au projet de réserves de substitution sur le bassin Sèvre niortaise-Mignon (à l’exception de Bassines non merci, la Confédération paysanne et l’Apieee* notamment) avaient fini par se mettre d’accord : les volumes d’eau à prélever atteindraient 14,7 millions de m3 par an, dont 6,8 issus des seize réserves du projet (prélèvements hivernaux), 5,9 provenant des forages en milieu naturel (prélèvements en période d’étiage) et les deux restants issus des retenues d’eau existantes (La Touche Poupard, Cébron…).