Conseil FDSEA
Pour la FDSEA, la PAC doit avant tout être une politique économique
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Pour la FDSEA réunie en conseil, mardi 5 février, le souhait de la Commission européenne de réduire le caractère économique des soutiens au profit du développement rural n’est pas acceptable
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Pour la session exceptionnelle de la chambre d’agriculture, jeudi 7 février, la FDSEA avait prévu de faire valoir ses positions sur la réforme de la PAC. Mardi, lors de son conseil d’administration mensuel, les administrateurs ont affirmé vouloir un maintien des aides, « ce qui est loin d’être acquis », avertit Philipe Moinard. Le président de la FDSEA estime en effet « qu’en voulant se lancer dans le découplage total au profit d’aides du deuxième pilier, la Commission européenne a entamé un processus malsain de remise en cause des soutiens à l’agriculture ».
Pour une grande majorité d’agriculteurs, la politique agricole commune doit être avant tout une politique économique. La position de la FDSEA est alors sans appel : « Les tentations visant à réduire ce caractère économique au profit d’une politique de développement rural n’est pas acceptable. Si la Commission veut renforcer sa politique structurelle, elle doit trouver d’autres financements. Ce n’est pas par hasard si le département des Deux-Sèvres arrive dans les tout premiers en nombre d’installations, en 2007 (1). C’est le fruit d’un politique volontariste », initiée par le projet agricole départemental de 1996, renouvelé en 2007 et qui fixait des objectifs et des moyens clairs en matière d’installation et de valeur ajoutée locale.
« Le couplage des aides à la production a permis de limiter l’agrandissement », insiste Philippe Moinard. Mais il n’exclut pas pour autant « des corrections, une redistribution, par rapport à des équilibres économiques dans certaines productions tout en veillant à ne pas mettre en place un système qui inciterait à ne pas produire ».
(1) Environ 180.
Pour une grande majorité d’agriculteurs, la politique agricole commune doit être avant tout une politique économique. La position de la FDSEA est alors sans appel : « Les tentations visant à réduire ce caractère économique au profit d’une politique de développement rural n’est pas acceptable. Si la Commission veut renforcer sa politique structurelle, elle doit trouver d’autres financements. Ce n’est pas par hasard si le département des Deux-Sèvres arrive dans les tout premiers en nombre d’installations, en 2007 (1). C’est le fruit d’un politique volontariste », initiée par le projet agricole départemental de 1996, renouvelé en 2007 et qui fixait des objectifs et des moyens clairs en matière d’installation et de valeur ajoutée locale.
« Le couplage des aides à la production a permis de limiter l’agrandissement », insiste Philippe Moinard. Mais il n’exclut pas pour autant « des corrections, une redistribution, par rapport à des équilibres économiques dans certaines productions tout en veillant à ne pas mettre en place un système qui inciterait à ne pas produire ».
(1) Environ 180.