Circuits courts
Pour les fêtes, le « manger local » est plébiscité
La chambre d’agriculture et le réseau Bienvenue à la ferme lancent
une campagne de communication afin d’inciter les consommateurs à se fournir
chez les producteurs locaux pour composer leurs menus de fêtes.
La chambre d’agriculture et le réseau Bienvenue à la ferme lancent
une campagne de communication afin d’inciter les consommateurs à se fournir
chez les producteurs locaux pour composer leurs menus de fêtes.
Alors que Noël approche, le contexte actuel est inédit pour les producteurs en circuits courts. La hausse des coûts de l’énergie avec un coefficient multiplicateur proche de 10, l’influenza aviaire qui repart et la baisse du pouvoir d’achat compromettent cette période, qui représente un réel enjeu pour les producteurs.
« La pérennité de nombreuses entreprises agricoles se joue dans les prochains mois », alerte la chambre d’agriculture interdépartementale 17-79, qui a lancé une campagne de communication sur les réseaux sociaux « Pour les fêtes de fin d’année, je mange fermier et local ! ». Elle invite les consommateurs particuliers comme les entreprises et les responsables des achats des collectivités à contribuer au développement de l’économie de proximité.
« Les magasins de producteurs, les marchés de plein vent, les marchés à la ferme, les paniers, sont autant de possibilités de consommer local et de qualité, de contribuer à l’économie du territoire et soutenir les producteurs locaux », soutient-elle dans un communiqué.
Un catalogue de produits festifs
Dans le même esprit, le réseau Bienvenue à la ferme Deux-Sèvres a conçu un catalogue pour mettre en lumière les productions locales. Une centaine de produits festifs sélectionnés par les vingt-cinq producteurs participants sont présentés pour inspirer des repas de fêtes. Une trentaine de cadeaux 100 % fermiers et 100 % Deux-Sèvres et un agenda complètent l’offre pour « passer un Noël à la ferme ».
Le réseau veut aussi démontrer que le local ne coûte pas forcément plus cher : « Nos producteurs regorgent de produits ayant un rapport qualité/prix défiant toute concurrence… Car on vous le dit : à qualité égale, l’achat direct aux producteurs ne coûte pas plus cher qu’en GMS pour un retour 100 % dans l’économie locale ».
Un discours que tient également Jean-Luc Audé, élu référent 79 de la structure : « On constate des baisses du niveau des ventes, de manière très hétérogène, mais la tendance est bien là malheureusement, et pourtant les prix ne sont pas plus élevés qu’en grande surface. À qualité égale, c’est moins cher et le retour est 100 % local ».
Un nouveau rendez-vous