Filière
Contractualisation : pour les opérateurs, un sujet sensible et nécessaire
L’annonce de Julien Denormandie, au Sommet de l’élevage, implique une structuration d’envergure de la filière, dont les détails ne sont pas tous calés. En local, les opérateurs n’ont pas attendu pour développer la contractualisation avec les éleveurs.
L’annonce de Julien Denormandie, au Sommet de l’élevage, implique une structuration d’envergure de la filière, dont les détails ne sont pas tous calés. En local, les opérateurs n’ont pas attendu pour développer la contractualisation avec les éleveurs.
« Au 1er janvier 2022, toute commercialisation de jeunes bovins, de génisses et de vaches allaitantes devra être contractualisée. Suivra, au 1er juillet 2022, la catégorie des broutards ». Voilà en substance le calendrier acté par le ministre de l’agriculture à Cournon, début octobre. Fruit de la loi Besson-Moreau (Egalim 2) « pour la protection de la rémunération des agriculteurs », cette mesure vise à rendre obligatoire la contractualisation pluriannuelle (base de trois ans) entre le producteur et son premier acheteur, avec prise en compte dans le contrat des modalités de détermination du prix de vente, appliquées à tous les volumes.