Journée technique
Pratiquer l’agriculture de conservation des sols est possible en bio
Lors d’une formation organisée par le Gab 17, le 16 février, le conseiller indépendant Nicolas Courtois a présenté aux agriculteurs les ponts entre agriculture de conservation et agriculture biologique. Un pari délicat, mais possible.
Lors d’une formation organisée par le Gab 17, le 16 février, le conseiller indépendant Nicolas Courtois a présenté aux agriculteurs les ponts entre agriculture de conservation et agriculture biologique. Un pari délicat, mais possible.
Pour les adeptes de l’agriculture de conservation, travailler le sol, même un peu, est impensable. Les agriculteurs en bio sont donc exclus de cette pratique, le travail mécanique du sol étant indispensable dans la gestion des adventices en absence de produits phytosanitaires.
Nicolas Courtois, conseiller indépendant, a un point de vue plus nuancé sur la question. Technicien franco-suisse, il travaille à AgriGenève, l’équivalent de la chambre d’agriculture pour le canton de Genève, où il accompagne un groupe d’agriculteurs en ACS depuis treize ans. En parallèle, il travaille comme conseiller indépendant en France. Lors d’une journée technique organisée par le Gab 17, à Saint-Jean-d’Angély (17), mercredi 16 février, il a partagé son expertise avec des agriculteurs en bio.