Projet de loi agriculture et alimentation adopté
Clap de fin législatif pour le projet de loi Agriculture et Alimentation. Les députés l'ont adopté le 2 octobre dernier avec 227 voix pour et 136 voix contre. Nicolas Turquois, député Nord Vienne de la majorité présidentielle, notamment membre de la commission des Affaires économiques à l’Assemblée nationale, et ayant à ce titre participé aux débats, commente les principales mesures.
Le Parlement vient d’adopter le projet de loi Agriculture et alimentation, après que le texte ait fait l’objet de longs débats et de nombreux amendements. Êtes-vous satisfait ?
Sans être dans l’auto-satisfaction, je trouve que cette loi dessine une piste. Le premier outil politique de l’agriculture c’est la Pac. La France doit s’inscrire dans ce cadre européen. Dans ce cadre-là, ce que propose cette loi me semble très intéressant. La loi s’articulait autour de 2 titres : le titre 1 portait sur le prix payé aux agriculteurs, avec le principe d’inversion de construction de prix. Il doit s’accompagner d’une montée en puissance des interprofessions. Si c’est l’agriculteur tout seul dans son coin qui se dit « je vais inverser le prix avec telle enseigne de la grande distribution», ça ne marchera pas. Il faut plutôt prendre exemple sur des schémas qui ont été établis pour certaines productions, comme dans la filière semences par exemple, où les donneurs d’ordre savent que, quelle que soit la coopérative ou l’entreprise où ils vont faire multiplier, ils ont affaire à une logique commune en termes de barème.
Découvrez l'article dans son intégralité en page 2 de Vienne Rurale du 12 octobre