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Proxidon : un cercle vertueux antigaspi et solidaire

La Banque alimentaire de la Vienne lance Proxidon. Une plateforme numérique qui permet de mettre à disposition de ses associations partenaires des surplus de production ou des invendus.

Philippe Brunard, vice-président de la Banque Alimentaire de la Vienne et Charlotte Humblot, référente de Proxidon dans la Vienne.
Philippe Brunard, vice-président de la Banque Alimentaire de la Vienne et Charlotte Humblot, référente de Proxidon dans la Vienne.
© Marine Nauleau

Pour l'heure, si la Banque alimentaire de la Vienne recense les associations partenaires intéressées par le dispositif Proxidon, c'est aussi de fournisseurs de surplus de production ou d'invendus dont elle a besoin. "Notre maillage départemental nous place déjà au plus près de nos bénéficiaires grâce à nos 60 associations partenaires. Avec Proxidon, nous voulons être au plus près des approvisionnements " explique Charlotte Humblot, référente Proxidon à la Banque alimentaire. Ce nouvel outil est une plateforme numérique qui va mettre en relation les producteurs de denrées, surplus de production et invendus, évidemment dans le respect des règles d'hygiène et de sécurité alimentaires, et les associations d'aide alimentaires, CCAS ou encore épiceries sociales et partenaires de la Banque alimentaire qui vont ensuite les mettre à disposition de leurs bénéficiaires.

60 % défiscalisés

Proxidon se veut être un bon complément des ramasses auxquelles procèdent quotidiennement les bénévoles de La Banque alimentaire dans les grandes surfaces. "Cela nous permet d'accéder à des produits auxquels la Banque alimentaire n'a pas accès, parce que les volumes sont trop faibles ou parce qu'ils sont trop éloignés de notre base à Poitiers. Mais c'est quand même un gaspillage et c'est donc inutile. Et il y a beaucoup de fournisseurs potentiels : des agriculteurs, des boulangers, des traiteurs, des restaurateurs ou encore des chefs des restaurants collectifs et des commerçants sur les marchés " liste Charlotte Humblot. Et tous les produits alimentaires sont concernés, jusqu'aux plats cuisinés et surgelés. Précisons que le principe est gratuit pour les donateurs comme les associations et que le don permet une défiscalisation de 60 % de sa valeur.

Le concept est né de la Banque alimentaire de Rhône Alpes en 2016 et fonctionne déjà plutôt bien dans des villes telles que Lyon, Marseille, Bordeaux ou Tours. Le principe est d'ailleurs plutôt simple : après s'être enregistré sur la plateforme, le donateur met en ligne un panier de produits, en précisant les volumes disponibles et les dates limites de conservation. Il précise le créneau de retrait possible. Les associations à proximité, enregistrées elles aussi sur la plateforme, reçoivent alors une alerte et il leur suffit d'aller le chercher directement chez le fournisseur. " L'enjeu pour la Banque alimentaire n'est peut-être pas de nourrir plus de bénéficiaires mais c'est au moins de mieux les servir" précise Philippe Brunard, vice-président de la Banque alimentaire de la Vienne, responsable des ressources alimentaires.

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