Phytosanitaires
Quand insectes et plantes se font les alliés des agriculteurs
L’engagement dans la transition vers l’agroécologie passe aussi par les exploitations horticoles et maraîchères. La preuve avec une journée d’échanges sur les moyens de réduire l’usage des phytos, organisée par la chambre d’agriculture Nouvelle-Aquitaine dans la Vienne.
L’engagement dans la transition vers l’agroécologie passe aussi par les exploitations horticoles et maraîchères. La preuve avec une journée d’échanges sur les moyens de réduire l’usage des phytos, organisée par la chambre d’agriculture Nouvelle-Aquitaine dans la Vienne.
Rapidement après son installation sur l’exploitation horticole et arboricole familiale de Bonnes (86), Simon Béneteau a souhaité réduire les doses de produits phytosanitaires sur ses cultures, et notamment sur les fraises. En 2016, il intègre le groupe Dephy fraises Poitou-Charentes, animé par Geoffrey Monnet, conseiller maraîchage à la chambre d’agriculture de la Vienne, dont les travaux se concentrent sur la protection biologique intégrée (PBI). « Avec ce groupe, on s’est rendu compte qu’on pouvait améliorer nos pratiques », indique Simon. « On a arrêté les insecticides sur les fraises au profit de lâchers d’auxiliaires » pour lutter contre les principaux ravageurs. Une stratégie, par exemple, pour diminuer la présence de la mouche Drosophila Suzukii qui provoque des dégâts importants dans les variétés de fraises remontantes (Charlotte et Cirafine) de l’exploitation.