Rurale
Quand le désert vétérinaire menace les Deux-Sèvres
Des éleveurs, des vétérinaires et les quatre GDS des départements de l’ex-Poitou-Charentes se sont réunis, lundi 12 juillet, afin de dégager des pistes de réflexion pour maintenir les vétérinaires ruraux sur le territoire.
Des éleveurs, des vétérinaires et les quatre GDS des départements de l’ex-Poitou-Charentes se sont réunis, lundi 12 juillet, afin de dégager des pistes de réflexion pour maintenir les vétérinaires ruraux sur le territoire.
En cinq ans, neuf cabinets vétérinaires ont arrêté la rurale en Deux-Sèvres. Départs à la retraite, décès dans certains cas, ces arrêts sont souvent liés à une tendance de fond, la baisse de l’élevage. En cinq ans, le nombre d’élevage bovin a baissé de 12 %.
Il y a dix ans, la rurale représentait 75 % du chiffre d’affaires d’une clinique vétérinaire, et 25 % la canine. La proportion s’est inversée aujourd’hui », présente Ghislain Audusseau, le directeur du GDS des Deux-Sèvres.
À la baisse de l’élevage s’ajoutent l’augmentation du nombre d’animaux domestiques et une meilleure formation des éleveurs. Ceux-ci recourent davantage à l’automédication et ne font plus appel aux vétérinaires que dans les situations d’urgence.