Aller au contenu principal

Quentin, 13 ans, et déjà l’œil de l’éleveur

Il a 13 ans et on peut facilement parier qu’il sera éleveur. Fils d’un éleveur de Payré, Quentin Royer s’est découvert une véritable passion pour les vaches à la faveur des différents confinements.

Je peux passer un bonjour à mes parents? Et à mes vaches, aussi?» demande-t-il quand il participe à un jeu sur France Bleu Poitou. Quentin Royer est un collégien particulièrement enjoué. Certainement parce qu’il a trouvé sa voie et annonce fièrement et avec assurance ce qu’il veut faire de sa vie. «Je veux être éleveur!». D’ailleurs, le week-end dernier, et même s’il lui reste encore une année de collège, il s’est rendu aux portes ouvertes du lycée agricole de Venours, où il entend s’inscrire dès la 2nde. «J’aimerais faire un Bac CGEA, et j’ai découvert au lycée les vaches laitières, les poules, la production de miel». Une variété de production qui a enthousiasmé le collégien, qui connaît surtout l’élevage bovin viande, puisque c’est la production de son papa, Sébastien Royer, à Payré. «Je crois que ce sont les différents confinements qui lui ont fait vraiment découvrir l’exploitation» confie  l’agriculteur qui élève 60 Limousines sur 140 ha. «Il a passé beaucoup de temps avec moi, à m’aider, pendant ces périodes. Ça  a été de formidables moments de partage et de complicité». Et depuis, chaque week-end, et durant les vacances, Quentin Royer met sa cote et épaule son père dans l’élevage. «Il est passionné, et assidu» explique fièrement le papa qui assure que son fils a déjà «l’œil d’un éleveur, sérieux et intuitif, capable de voir quand un veau est malade». Une fierté pour le papa qui se réjouit d’avoir insufflé cette passion. D’autant que lui-même s’était installé en 2014 sur l’exploitation de son frère, qui avait alors 52 ans et n’avait pas de successeur. «Mais même si je suis content de voir que mon métier ne l’effraie pas, puisque j’en connais les difficultés, ça m’inquiète aussi...» Quentin Royer, lui, ne se fait lui aucun cheveux blanc. D’ailleurs, quand on lui demande ce qu’il imagine faire dans 10 ans, il répond sans hésiter. «Être ici, avec mon père, et les vaches!». Mais puisque son père lui conseille d’aller voir d’autres exploitations, il ajoute aussi qu’il aimerait aller dans des fermes en Savoie, ou au Canada. Et peut-être avec des chèvres. Car après les vaches, ce qu’il aime, ce sont les chèvres. «Elles sont marrantes, et font du bon fromage» ajoute l’adolescent, qui est aussi assez gourmand. Bref, une rencontre qui donne du baume au cœur dans une conjoncture où les installations, surtout dans le cadre familial, sont de plus en plus rares.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé
Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières annonces…
Alexandre Usson cultive ses légumes sur 7 hectares dont 8000m2 de serres.
7 hectares, 6 jours de marché, de la vente en grandes surfaces et en direct
À Ceaux-en-Loudun, Alexandre Usson est seul aux manettes de l'EARL depuis l'été dernier. Rejoint par son épouse qui développe l'…
Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Béatrice Guyonnet est responsable de service Patrimoine Culture à la Communauté de communes Vienne et Gartempe. Ici, sur le site Gallo-romain de Mazamas à Saint-Léomer.
Mazamas pour ouvrir la saison des p'tites balades

Dans le cadre de la convention Villes et pays d'art et d'histoire, la Communauté de communes Vienne et Gartempe propose une…

Alexis Fromondeau coordonne cette action au sein de Vienne et Gartempe.
30 000 € dépensés en produits locaux
Depuis la mise en œuvre d' "Une alimentation pour tous" dans le territoire de Vienne et Gartempe, près de 30 000 euros de…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité