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Technique
Rénovation des prairies par le sursemis

Sur les parcelles de prairies fortement dégradées, un sursemis est possible. Cependant cette technique a un taux de réussite inférieur à un semis classique de prairie.

L’agrostide stolonifère : la plante développe des stolons qui possèdent des propriétés anti-germinative. (Source photo : le Guide pour un diagnostic prairial, édité par la chambre d’agriculture des Pays de la Loire)
L’agrostide stolonifère : la plante développe des stolons qui possèdent des propriétés anti-germinative. (Source photo : le Guide pour un diagnostic prairial, édité par la chambre d’agriculture des Pays de la Loire)
© DR

 

La technique de rénovation des prairies par sursemis permet un maintien de la production. Cette technique ne réussit que si l’itinéraire est bien respecté et surtout si les conditions pédoclimatiques favorables sont là.

 

Les grandes règles de réussite du sursemis :

1. L’absence d’agrostis : cette graminée bloque la germination et le développement des autres plantes. L’agrostis devient pénalisante lorsqu’il représente plus de 10 % de l’ensemble des autres espèces.

2. Choisir la prairie à rénover : une prairie dégradée avec des trous. On estime qu’un vide de plus d’un dm2 par mètre carré le justifie, ou encore une prairie avec des espèces indésirables sur laquelle on fait un désherbage sélectif.

3. Intervenir sur une végétation rase inférieure à 5 cm : pour donner de l’espace et de la lumière aux futures plantes, un léger surpâturage est favorable et adapté.

4. Choisir des espèces agressives : pour le pâturage du ray-grass anglais et du trèfle blanc, pour la fauche RGI, RGH, brome, trèfle violet. Dans ces espèces, il convient de choisir des variétés agressives.

5. Semer plutôt en fin d’été dès les premières pluies.

6. Amener la graine au contact du sol : il faut d’abord effectuer un passage de herse rigide ou deux passages de herse étrille pour gratter le sol et semer à la volée. On peut aussi utiliser un semoir spécifique qui localise directement la graine dans le sol. Ensuite il est nécessaire de rappuyer les graines sur le sol : sur prairies installées, il est préférable de remettre les animaux pendant quelques jours. Car c’est le pied de l’animal qui assure le meilleur tassement.

7. Pas d’apport d’azote dans les deux mois avant et après l’intervention.

8. Contrôler les adventices et vérifier si un traitement anti-limaces  est nécessaire.

 

 

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