Portrait
« Sans les vaches, je m’ennuierais »
À Loiré-sur-Nie, Frédéric Henri s’est installé,il y a 18 mois, avec son père Jean-Michel. D’année en année, l’exploitation laitière se modernise, repense l’alimentation, pour mieux faire face à la conjoncture et à la vie de famille.
À Loiré-sur-Nie, Frédéric Henri s’est installé,il y a 18 mois, avec son père Jean-Michel. D’année en année, l’exploitation laitière se modernise, repense l’alimentation, pour mieux faire face à la conjoncture et à la vie de famille.
Alors que la filière lait peine à séduire les jeunes, Frédéric Henri est un passionné des vaches laitières et de la génétique. À 32 ans, il s’est installé voilà un an et demi sur l’exploitation familiale avec son père Jean-Michel, à Loiré-sur-Nie. « Depuis que je suis tout petit, je savais que je voulais faire ce métier. Mes grands-parents avaient des vaches, puis mes parents, c’est donc comme une évidence pour moi », souligne celui qui a toujours aimé travailler avec du vivant, être en contact avec eux. « Sans les vaches, je m’ennuierais », admet-il. Même si la conjoncture est un peu compliquée, il estime que les jeunes « doivent y croire », même si c’est compliqué pour un hors-cadre familial de s’installer.
« Oui, il y a des heures à passer, mais l’avantage de travailler avec du vivant, c’est que la monotonie n’existe pas. On apprend chaque jour. »