Sans précipitations, le niveau des nappes superficielles pourrait baisser
Dans les nappes souterraines dites «réactives», «les niveaux pourraient baisser rapidement et la situation se dégrader en cas de prolongation de la sécheresse météorologique», prévient le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) dans une note du 12 août. Sont concernées par cet avertissement «les nappes de la craie de Champagne, des calcaires de Lorraine et du Berry (Sud de la région Centre-Val de Loire), du socle du Limousin et des formations complexes de la Côte-d’Azur».
Contrairement aux nappes «inertielles», les nappes réactives sont «très sensibles à l’absence de pluviométrie», car «peu profondes, à circulation rapide et souvent peu étendues», explique le BRGM. Toutefois, après une «très bonne recharge hivernale 2019-2020», la situation globale des nappes françaises est «satisfaisante sur une grande partie du territoire», avec des niveaux «majoritairement au-dessus des moyennes mensuelles». Seules les réserves de l'Est du pays (Alsace, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes) sont pénalisées par «plusieurs hivers successifs avec des pluies déficitaires que la recharge 2019-2020 n’a pas permis de compenser».