Santé : François Hollande défend son bilan à Poitiers
En déplacement aujourd'hui au CHU de Poitiers pour inaugurer le nouveau centre régional cardiovasculaire, le président de la République François Hollande a défendu son bilan en matière de santé tout en soulignant l'excellence du centre hospitalier de Poitiers.
Pour la première fois de son quinquennat, François Hollande est en déplacement ce jeudi à Poitiers, pour une journée consacrée à la santé. Après avoir visité la maison de santé pluridisciplinaire des Couronneries, il s'est rendu au CHU de Poitiers pour inaugurer le tout nouveau centre régional cardiovasculaire, où sont regroupés depuis le début du mois les unités de chirurgies cardiovasculaire, cardiothoracique et neurochirurgie.
Face à un parterre de 550 personnes (élus, acteurs économiques et professionnels de santé), le président de la République a prononcé un discours d'une bonne demi-heure dans lequel il a défendu son bilan en matière de santé : "Nous avons réussi à permettre à tous l'accès aux soins tout en maîtrisant les comptes publics, à lutter contre les déserts médicaux en développant les groupements hospitaliers de territoires et les maisons de santé..."
François Hollande n'a pas hésité à ériger Poitiers comme exemple de la réussite de cette politique : "Le CHU de Poitiers est l'un des plus modernes de France. Nous avons ici un bel exemple de ce qu'un hôpital peut faire pour le public de son territoire". Il n'a pas non plus oublié de souligner le travail fait par le député-maire PS de Poitiers Alain Claeys, co-auteur, avec le député LR Jean Léonetti de la loi sur la fin de vie : "Elle figurera parmi les grandes lois de la République".
Enfin, le président, à quatre mois de la fin de son quinquennat, a insisté sur l'importance de maintenir une politique de santé garantissant l'égalité dans l'accès aux soins : "Les Français sont très attachés à la sécurité sociale. Donner la priorité à la santé, c'est assurer la cohésion nationale". Simple coïncidence ou petite pique envoyée à François Fillon et à ses récents cafouillages autour de son programme en matière de santé ?