Dans les champs
Semis d'hiver : la pluviométrie entame le potentiel des cultures
Il y a ceux qui ont commencé à semer avant la dégradation météo, et ceux qui scrutent les nuages et les sols de leurs parcelles. Il n'est pas trop tard encore pour semer, mais les décalages pourront avoir des incidences sur les rotations, rendements et trésoreries.
Il y a ceux qui ont commencé à semer avant la dégradation météo, et ceux qui scrutent les nuages et les sols de leurs parcelles. Il n'est pas trop tard encore pour semer, mais les décalages pourront avoir des incidences sur les rotations, rendements et trésoreries.
"Finalement, on a déjà reçu plus d'eau qu'en 2019", estime Jean-François Moreau, éleveur de 500 chèvres à Bressuire, au regard de son pluviomètre qui ne désemplit pas depuis la mi-octobre et affiche 150 mm le 30/10.
L'agriculteur a pu semer 23 ha d'orge avant que ne tombent les cordes.
"Je prévoyais 16 ha de méteil et 12 ha de féverole, j'en suis plutôt à me dire que je vais m'asseoir dessus et que je ferais plus de sarrasin et de tournesol au printemps. Il faudrait vraiment que les sols ressuyent, ou que gel et vent sèchent les terrains dans les 15 jours pour faire autrement".
S'il devra peut-être augmenter ses achats de céréales et concentrés pour la saison prochaine, Jean-François peut compter sur le bon stock de fourrages de 2023.