Filière cunicole
Seul un accord interprofessionnel peut permettre de sortir de la crise
Filière cunicole
Réunie à La Verrie, en Vendée, le 30 novembre, la filière cunicole du Grand Ouest à tirer la sonnette d'alarme face aux coûts de production.
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Les chiffres de la filière sont alarmants : un éleveur en rythme de croisière voit son revenu divisé par trois depuis quelques mois. Hausse du coût des matières premières, légère surproduction, prix payés aux producteurs inchangés, les raisons de cette crise sont nombreuses mais les solutions semblent être difficiles à trouver. Alors est-ce la faute aux abattoirs qui n’arrivent pas à faire passer de hausse aux GMS ? Les opérateurs répondent tous de la même façon : « Nous pourrons augmenter les prix lorsque les producteurs auront baissé leur volume de production. C’est seulement dans une situation de pénurie que nous avons une marge de manœuvre auprès de la grande distribution ».
Mais depuis plusieurs années, les producteurs font déjà cet effort de régulation de la production. « Nous l’avons d’ailleurs fait tout particulièrement cet été avec une réduction des volumes de 12 % », a précisé Michel Pouplin, président de la Fenalap. Afin que les éleveurs retrouvent un niveau de revenu correct, l’augmentation du prix de vente devrait être de seulement 30 centimes d’euros le kilo. Mais pour les abattoirs « cette somme n’est pas dérisoire quand on sait que la grande distribution applique des coefficient de 1,4 à 1,5 et que le lapin ne représente qu’un volume très restreint dans l’ensemble du panel des viandes ».
Possible accord interprofessionnel
Depuis quelques semaines, le projet de mise en place d’un accord interprofessionnel de prix et de maîtrise de la production est en négociation. Jusqu’alors aucun consensus n’a été trouvé entre Fenelap et FIA (Fédération des industries avicoles). Une réunion au sein de l’interprofession est prévue le 13 décembre prochain. Jean-Yves Galipaud, président de la section cunicole de la FRSEA des Pays de la Loire a conclu le débat en menaçant que « sans accord, les cuniculteurs seront contraints et forcés de diriger leurs actions vers les opérateurs finaux de la filière, autrement dit vers les abatteurs et la grande distribution ».
Mais depuis plusieurs années, les producteurs font déjà cet effort de régulation de la production. « Nous l’avons d’ailleurs fait tout particulièrement cet été avec une réduction des volumes de 12 % », a précisé Michel Pouplin, président de la Fenalap. Afin que les éleveurs retrouvent un niveau de revenu correct, l’augmentation du prix de vente devrait être de seulement 30 centimes d’euros le kilo. Mais pour les abattoirs « cette somme n’est pas dérisoire quand on sait que la grande distribution applique des coefficient de 1,4 à 1,5 et que le lapin ne représente qu’un volume très restreint dans l’ensemble du panel des viandes ».
Possible accord interprofessionnel
Depuis quelques semaines, le projet de mise en place d’un accord interprofessionnel de prix et de maîtrise de la production est en négociation. Jusqu’alors aucun consensus n’a été trouvé entre Fenelap et FIA (Fédération des industries avicoles). Une réunion au sein de l’interprofession est prévue le 13 décembre prochain. Jean-Yves Galipaud, président de la section cunicole de la FRSEA des Pays de la Loire a conclu le débat en menaçant que « sans accord, les cuniculteurs seront contraints et forcés de diriger leurs actions vers les opérateurs finaux de la filière, autrement dit vers les abatteurs et la grande distribution ».