Sexage in ovo : la filière pondeuses avance dans le flou
Aujourd’hui, seules trois marques françaises commercialisent des œufs de poules issues du sexage in ovo. Pourtant l’échéance approche car l’ancien ministre de l’agriculture Didier Guillaume avait fixé à fin 2021 l’interdiction du broyage des poussins.
Aujourd’hui, seules trois marques françaises commercialisent des œufs de poules issues du sexage in ovo. Pourtant l’échéance approche car l’ancien ministre de l’agriculture Didier Guillaume avait fixé à fin 2021 l’interdiction du broyage des poussins.
Si un couvoir français veut sexer des oeufs de poules pondeuses, et éviter ainsi de faire éclore, trier, puis broyer les poussins mâles, il a aujourd'hui deux techniques à sa disposition : le dosage des hormones sexuelles de Seleggt et l'imagerie hyperspectrale d'AAT, deux entreprises allemandes. C'est cette deuxième solution qu'a choisie en février la marque Loué, et qui n'existait pas, rappelle l'entreprise, quand l'ancien ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a annoncé, en octobre 2019 de concert avec son homologue allemande, l'objectif de mettre fin au broyage des poussins d'ici fin 2021.