"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "
Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de collecte des cultures d'hiver entamé, face à une demande des marchés aux abonnés absents.
Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de collecte des cultures d'hiver entamé, face à une demande des marchés aux abonnés absents.
Hétérogène : c'est ainsi que Cédric Clochard, directeur de zone sud de Lamy Bienaimé, qualifie la récolte céréalière d'été à venir. Le négoce, présent sur une grande partie des Deux-Sèvres, a d'ores et déjà prévu une collecte amputée d'un quart, sur ses habituelles 300 000 tonnes de céréales.
" L'automne a été compliqué, rappelle le directeur. D'un côté, les exploitations de plaine ont réussi à semer à peu près correctement et les cultures montrent du potentiel, d'autant que l'eau du printemps a valorisé les apports d'azote. Les sols argileux ont néanmoins souffert des excès d'eau. Les zones de Gâtine et bocage, quant à elles, ont connu beaucoup de difficultés, et en moyenne seuls 75 % des semis ont pu être réalisés. Certaines exploitations n'ont quasiment rien semé, ou dans de si mauvaises conditions que les cultures ne démarrent pas ".