Colza
Sols trop humides et fertilisation du colza : que faire ?
Les pluies abondantes de cet hiver ont contraint les agriculteurs à reporter leurs apports d’engrais. En parallèle, la douceur hivernale a nettement hâté le développement et le rythme de croissance. Quelle conduite adopter pour la suite ?
Les pluies abondantes de cet hiver ont contraint les agriculteurs à reporter leurs apports d’engrais. En parallèle, la douceur hivernale a nettement hâté le développement et le rythme de croissance. Quelle conduite adopter pour la suite ?
La dose d’azote à apporter est directement liée à l’hypothèse de rendement retenue. Il faut alors examiner les colzas (pivots et parties aériennes) pour identifier d’éventuels facteurs limitants forts : asphyxies racinaires en lien avec l’hydromorphie et attaques de ravageurs, larves d’altises ou de charançons à l’aisselle des feuilles ou dans les cœurs de plantes, mouches du chou ou hernie au niveau du système racinaire… Dans ces cas-là, il ne faut pas chercher à sécuriser inutilement les apports d’engrais car l’azote ne guérit pas les plantes.
Terres Inovia a pour habitude de recommander un fractionnement de la dose d’azote entre les stades C2 et E pour subvenir suffisamment tôt aux besoins du colza. Il faut savoir qu’un colza sain sans stress hydrique absorbe quantité d’azote, au moins jusqu’à fin floraison, tant qu’il en a à disposition et tant qu’il en a besoin. La courbe d’absorption est en pleine phase exponentielle entre D2 et G1 (chutes des premiers pétales).