Stockage de CO2 pour une rémunération des agriculteurs
L’entreprise belge Soil Capital, spécialisée dans le conseil agronomique, a lancé un programme de paiement du carbone pour les agriculteurs en grandes cultures. À la demande du Ceta de la Clouère, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, le co-fondateur de la société et sa chargée de partenariat, présentaient récemment le fonctionnement de ce dispositif à Château-Garnier.
L’entreprise belge Soil Capital, spécialisée dans le conseil agronomique, a lancé un programme de paiement du carbone pour les agriculteurs en grandes cultures. À la demande du Ceta de la Clouère, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, le co-fondateur de la société et sa chargée de partenariat, présentaient récemment le fonctionnement de ce dispositif à Château-Garnier.
Avoir la fréquentation de la salle des fêtes de Château-Garnier, où plus d’une quarantaine d’agriculteurs ont pris place, il faut croire que l’idée de rémunération du carbone séduit déjà dans les campagnes. Effectivement aujourd’hui, les efforts des exploitants pour stocker du carbone dans le sol peuvent être soutenus financièrement. C’est exactement le contenu du programme qu’a ouvert Soil Capital pour la première fois en septembre 2020. À partir de ce dispositif, des entreprises soutenant la démarche, comme L’Oréal ou Cargill, ont ainsi acheté des certificats carbone à 150 agriculteurs, soit 35 000 ha, en conventionnel et en bio en 202-2021 et 400 agriculteurs sur la campagne 2021-2022, en leur permettant de percevoir une rémunération d’au moins 27,5 €minimum (par certificat) par tonne de carbone stockée ou évitée, expliquent Nicolas Verschuere et Stéphanie Fiebel, de Soil Capital.