Sylviculture : faire plus de place à la régénération naturelle
Les sylviculteurs de la section de la Vienne de Fransylva Poitou-Charentes se sont retrouvés vendredi dernier pour faire le point sur les avantages et les inconvénients de différentes méthodes de sylviculture, comme la régénération naturelle. Rendez-vous était pris en forêt de Moulière.
Les sylviculteurs de la section de la Vienne de Fransylva Poitou-Charentes se sont retrouvés vendredi dernier pour faire le point sur les avantages et les inconvénients de différentes méthodes de sylviculture, comme la régénération naturelle. Rendez-vous était pris en forêt de Moulière.
"Un de nos rôles est d’apprendre à nos propriétaires adhérents à gérer leurs forêts », confie Patrick Mercier, président de Fransylva Poitou-Charentes, qui regroupe environ un millier de sylviculteurs. Car à l’heure du dérèglement climatique, planter la forêt de demain s’avère un réel casse-tête. « Il est difficile de se projeter, car la croissance d’un arbre est long. » Il faut donc réfléchir aux moyens de développer de nouvelles méthodes de plantation et trouver les essences d’arbres adéquates au climat. Trouver des variétés moins sensibles au manque d’eau fait dorénavant partie des priorités, d’autant plus au regard des derniers mois. « Les chênes pédonculés me semblent aujourd’hui condamnés », confie Patrick Mercier. « Il y a plus d’espoir à avoir avec l’implantation de chênes sessiles. Celui qui résisterait le plus, serait le chêne pubescent, que l’on trouve beaucoup dans le sud.