Irrigation
Temps lourd sur l’observatoire de l’eau
Irrigation
Dernières réunions de travail avant la signature de l’arrêté cadre d’irrigation.
Les irrigants demandent un moratoire pour la baisse des volumes en attendant la construction des réserves.
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Les irrigants des Deux-Sèvres attendent, impatients, le 1er avril. Jeudi 20 mars, lors de l’observatoire de l’eau, leur opposition affichée à un certain nombre de points contenus dans le projet de l’arrêté cadre en passe d’être signé à conduit « Mr le Préfet à fixer rapidement un nouveau rendez-vous », annonce Philippe Charles, président de l’association des irrigants des Deux-Sèvres.
L’enjeu de cette rencontre pour les agriculteurs sera de faire glisser le pied de la pédale d’accélérateur. « Certes, il n’y a pas dans les propositions qui nous sont faites aujourd’hui, de grande révolution. Toutefois, les tendances à la limitation de l’usage de l’eau économique se confirment. Et comme l’arrêté 2008 conditionnera ceux des cinq ans à venir, il y a des écarts que l’on ne peut se permettre ».
Parmi ces écarts à éviter, le représentant des irrigants évoque le déplacement de la frontière entre la zone 5A Clain et la zone 10B bassin de la Sèvre Niortaise. « Ce glissement pénalise quinze à vingt exploitants qui selon les données géologiques que l’on détient n’ont pas à se retrouver sur le bassin de la Sèvre Niortaise plus sévèrement contraint ».
Refusant « tout découpage politique » les irrigants rencontreront le représentant de l’Etat études en main. « Les décisions doivent reposer sur des travaux partagés par tous », appelle Philippe Charles.
Autre point de divergence « le relevé des seuils au piézomètre du Bourdet ». Le responsable professionnel parle d’une proposition à +30 cm pour 2008. Un premier pas qui selon lui en appellera d’autres. L’objectif de l’administration, à cinq ans, étant de remonter le seuil d’un mètre cinquante, dénonce-t-il. « Appliquée, cette proposition condamnerait l’irrigation sur le secteur Mignon-Courance », affirme le militant refusant que les forages de la Charrière ou de Mauzé-sur-le-Mignon « qui n’ont pas d’influence sur le piézomètre du Bourdet », soient sacrifiés.
Au-delà de ces deux points, c’est la baisse des volumes engagée que l’AIDS refuse. Cette revendication figurera sur la feuille de route des représentants de l’association qui le 1er avril seront à la préfecture. « Eu égard aux efforts fournis par le passé et en attendant la construction de réserves de substitution, nous voulons qu’un moratoire soit entendu sur la baisse des volumes ». Affaire à suivre.
C.P.
L’enjeu de cette rencontre pour les agriculteurs sera de faire glisser le pied de la pédale d’accélérateur. « Certes, il n’y a pas dans les propositions qui nous sont faites aujourd’hui, de grande révolution. Toutefois, les tendances à la limitation de l’usage de l’eau économique se confirment. Et comme l’arrêté 2008 conditionnera ceux des cinq ans à venir, il y a des écarts que l’on ne peut se permettre ».
Parmi ces écarts à éviter, le représentant des irrigants évoque le déplacement de la frontière entre la zone 5A Clain et la zone 10B bassin de la Sèvre Niortaise. « Ce glissement pénalise quinze à vingt exploitants qui selon les données géologiques que l’on détient n’ont pas à se retrouver sur le bassin de la Sèvre Niortaise plus sévèrement contraint ».
Refusant « tout découpage politique » les irrigants rencontreront le représentant de l’Etat études en main. « Les décisions doivent reposer sur des travaux partagés par tous », appelle Philippe Charles.
Autre point de divergence « le relevé des seuils au piézomètre du Bourdet ». Le responsable professionnel parle d’une proposition à +30 cm pour 2008. Un premier pas qui selon lui en appellera d’autres. L’objectif de l’administration, à cinq ans, étant de remonter le seuil d’un mètre cinquante, dénonce-t-il. « Appliquée, cette proposition condamnerait l’irrigation sur le secteur Mignon-Courance », affirme le militant refusant que les forages de la Charrière ou de Mauzé-sur-le-Mignon « qui n’ont pas d’influence sur le piézomètre du Bourdet », soient sacrifiés.
Au-delà de ces deux points, c’est la baisse des volumes engagée que l’AIDS refuse. Cette revendication figurera sur la feuille de route des représentants de l’association qui le 1er avril seront à la préfecture. « Eu égard aux efforts fournis par le passé et en attendant la construction de réserves de substitution, nous voulons qu’un moratoire soit entendu sur la baisse des volumes ». Affaire à suivre.
C.P.