Terra Lacta : La coop laitière a un nouveau président
Le conseil d’administration a élu son président, Jean-Yves Restoux. Il succède à Alain Lebret qui terminait son mandat quelques jours plus tôt.
Vendredi 29 juin, à Surgères, le conseil d’administration de Terra Lacta a élu Jean-Yves Restoux, à la tête première coopérative laitière de Nouvelle Aquitaine. A 56 ans, il gère une exploitation laitière de 100 hectares située en Charente, à Chabrac. «Nous sommes trois personnes actives sur l’exploitation : mon épouse et un salarié qui pallie notamment mes absences. Le cheptel est constitué de vaches de race Prim’Holstein et Normande ainsi que quelques génisses issues de croisements. Au quotidien, nous orientons notre production fourragère pour favoriser l’autonomie alimentaire de notre troupeau.» précise le nouveau président.
Un insatiable engagé
Il se définit comme un «insatiable engagé dans les instances de notre profession, et cela depuis toujours !». Dès son installation, il rejoint le CDJA (aujourd’hui les JA : Jeunes Agriculteurs) . Ensuite, il se tourne vers la Chambre d’Agriculture de Charente au niveau départemental, puis régional et enfin national. Pendant 12 ans, il a présidé l’EDE (Etablissement de l’Élevage), un organisme chargé du développement de l’élevage et de l’identification des espèces. Côté coopérative également, il s’investit avec un mandat d’Administrateur à la coopérative de Chabanais qui collectait son lait, pendant 5 ans. Quelque temps plus tard, au moment de la crise laitière de 2009 et compte tenu des résultats en déclin de Capribeur, il rejoint le Conseil d’Administration, qu’il préside en 2010 au moment de la fusion avec le GLAC. Elle lui ouvre un mandat de vice-président, qu’il a poursuivi jusqu’à aujourd’hui. «Après le départ d’Alain Lebret, c’est donc tout naturellement, et à la demande de quelques administrateurs que j’ai proposé ma candidature pour présider Terra Lacta.» concède-t-il.Au cours de son mandat, Jean-Yves Restoux souhaite mener des actions. «La coopérative s’est dotée d’une commission stratégie avec laquelle nous avons défini notre projet d’avenir. Aujourd’hui, Terra Lacta sait où elle va, ce qui me semble très important. L’adage dit qu’«il n’y a pas de bons vents pour le marin qui ne sait pas où il va ». Au cours de mon mandat, je vais donc m’attacher, avec le directeur général et les équipes de Terra Lacta à atteindre le but fixé : «Terra Lacta, coopérative moderne et reconnue, au coeur des métiers du lait, avec une gouvernance et un management collaboratif, développe sa culture du produit valorisé et du résultat en étant transparente, apprenante, confiante et proactive. » Première action concrète face à la déprise laitière qui frappe de plein fouet notre région. Tout l’enjeu pour notre coopérative sera de valoriser, en partenariat avec Savencia bien sûr, notre savoir-faire, nos outils de transformation régionaux qui se modernisent avec des investissements importants. Un groupe de travail composé de producteurs vient de se constituer pour encourager la production laitière sur nos territoires.»