Terre Atlantique : faire face à la volatilité
Malgré l’instabilité des prix et des volumes, la coopérative veut s’appuyer sur de nouvelles techniques et de nouveaux produits pour se démarquer.
Malgré l’instabilité des prix et des volumes, la coopérative veut s’appuyer sur de nouvelles techniques et de nouveaux produits pour se démarquer.
Passer, d’une année à l’autre, de sa collecte la plus importante en dix ans (400 000 t) à celle qui l’a été le moins (300 000 t), c’est ce qu’a dû gérer Terre Atlantique entre 2019 et 2020. Pour 2021, le prévisionnel est dans la moyenne, à 345 000 t. « Nous avons une très belle collecte d’automne », a constaté le directeur de la coopérative, Christian Cordonnier. La déception est venue de la collecte estivale, qui a pâti de la sécheresse printanière.
Mais cette « volatilité » des volumes n’est qu’un des aspects du marché des céréales. L’exercice 2020/2021 de la coopérative, présenté lors de l’assemblée générale le 3 décembre, avait vu les prémices de la montée des cours. L’indicateur des prix de Terre Atlantique – la valorisation moyenne des sept productions principales de la coopérative – est passé de 175 €/t en 2019 à 213 €/t en 2020 ; les premières estimations pour 2021 le font passer à 261 €/t.