Transferts de plantation : le ministère répond présent
Les représentants de la filière cognac ont obtenu, dans l'immédiat, une disposition juridique mettant un terme aux transferts de vignes et, à long terme, l'engagement de l'Etat à modifier la réglementation européenne.
Joint en milieu de semaine dernière, Stéphane Roy, le président de l'UGVC, se montrait déjà confiant, envers le coup d'arrêt donné aux transferts d'autorisation de plantation. « Un premier rendez-vous avec le ministère de l'Agriculture a eu lieu le lundi 20 janvier avec la profession (UGVC, ODG, CNAOC...) et les retours sont très positifs. Le ministère est à l'écoute et a compris l'enjeu et l'urgence de ce dossier pour notre région. Une seconde rencontre devrait voir nos espoirs se concrétiser le 24 février. »
Et de fait, le deuxième rendez-vous fut le bon puisqu'en moins d'une heure de rencontre réunissant Christophe Véral et Catherine Le Page (BNIC), Eric Billhouet (ODG), Nicolas Baudry et Alexandre Imbert (UGVC), Patrice Pinet (SMC), le juriste Eric Tesson (CNAOC) et la députée Marie-Lyne Reynaud, devant le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, il était « décidé de renforcer les possibilités d'action de FranceAgriMer dans le cadre de la délivrance d'autorisations de replantation ». Une mesure qui devait entrer en vigueur cette semaine (le 1er mars), selon un communiqué du ministère.
« Combinée aux autres outils disponibles (contrôle des structures) et à l'implication forte de la filière au travers notamment du Bureau national interprofessionnel du Cognac », cette disposition devait être intégrée à un arrêté interministériel relatif à la gestion du régime des autorisations de plantations de vignes au niveau français. Elle permettra « d'empêcher à court terme, l'aggravation des phénomènes de contournement », précise le communiqué du ministère. Qui entend aussi « préserver le modèle d'organisation collective de la filière et faire le nécessaire, avec, notamment, la prolongation du système des autorisations de plantation, pour accompagner son développement équilibré ».
Retrouvez notre article complet dans La Vie Charentaise de ce jeudi 2 mars.