Transmettre les savoirs-faire d’antan
Et si un musée rural, déjà habitué aux rencontres, concerts et manifestations culturelles, servait de passeur de savoir-faire d’autrefois? Le Musée de la Vieillardière, à Leigné-sur-Usseau, s’y essaie avec succès avec des ateliers.
Et si un musée rural, déjà habitué aux rencontres, concerts et manifestations culturelles, servait de passeur de savoir-faire d’autrefois? Le Musée de la Vieillardière, à Leigné-sur-Usseau, s’y essaie avec succès avec des ateliers.
Avec ses collections, le musée rural de la Vieillardière témoigne du passé artisanal et rural qu’il remet au goût du jour avec des ateliers ouverts à tous. Le premier, en mai dernier, était consacré à l’affûtage et à l’utilisation de la faux, mais aussi à la couture d’un ourlet à la main et à la machine. « Ce sont des gestes qui s’oublient et qui se perdent. Nous avions envie de les remettre au goût du jour. D’autant que la crise sanitaire a fait émerger leur importance pour une certaine autonomie sur le territoire » souligne Dany Souriau, à l’initiative de l’idée de ces « Ateliers de l’Espérance », en référence au nom de l’association qui gère le Musée de la Vieillardière, à Leigné-sur-Usseau. Au-delà de l’échange de savoir-faire, les ateliers parlent aussi de réparation et de recyclage. « Ce sont des idées qui semblent être dans l’air du temps, mais qui ne sont pas vraiment modernes. Nos anciens le faisaient déjà.