Cap protéines
Trouver les leviers pour améliorer l’autonomie protéique de l’élevage
Sur une surface réduite, les associés du Gaec Privalait, à Neuvy-Bouin, essayent de trouver des solutions pour améliorer leur autonomie en protéines, avec l’AOP beurre Charentes-Poitou en ligne de mire.
Sur une surface réduite, les associés du Gaec Privalait, à Neuvy-Bouin, essayent de trouver des solutions pour améliorer leur autonomie en protéines, avec l’AOP beurre Charentes-Poitou en ligne de mire.
Au Gaec Privalait, à l’entrée du bourg de Neuvy-Bouin, on manque un peu de place. 84 ha de SAU pour 69 vaches Prim’Holsteins, c’est un peu juste pour Patrice et Valérie Rivet, tous deux installés en 2007, et leur fils Guillaume, qui les a rejoints dix ans plus tard. Difficile dans ces conditions d’être complètement autonomes en protéines. Alors, depuis 2014, ils mettent en place des pratiques pour leur permettre d’aller au maximum de leurs possibilités. Ils les ont présentées lors d’une journée portes ouvertes, mercredi 15 juin.
Suite au bilan Devautop, le Gaec sait qu’il produit 55 % de sa consommation. « Pour produire le reste, l’exploitation aurait besoin de 47,5 hectares supplémentaires », présente Adèle Marsault, conseillère bovins lait à l’Institut de l’élevage. « Pour avoir de l’autonomie, il faut de la surface », se rend bien compte Patrice Rivet.