Un abattoir à la ferme près de Champdeniers
En une dizaine d’années, Magalie et Antony Papet ont expérimenté plusieurs aspects du métier d’éleveurs : salariat, vente directe, fabrication d’aliments, plein air… Leur création d’abattoir rejoint leur objectif d’autonomie et de résilience.
En une dizaine d’années, Magalie et Antony Papet ont expérimenté plusieurs aspects du métier d’éleveurs : salariat, vente directe, fabrication d’aliments, plein air… Leur création d’abattoir rejoint leur objectif d’autonomie et de résilience.
Aide-soignante et plombier-électricien : Magalie et Antony n’étaient pas, a priori, destinés à travailler dans l’élevage. C’était sans compter leur entourage – évoluant dans le milieu –, leur attachement à la terre, et leur envie de plus en plus grandissante d’être indépendants. En 2003, « grâce ou à cause des 35 heures, on a pris un terrain et on a commencé à faire des volailles », à Cours, près de Champdeniers, retrace Antony Papet. Ou comment choisir l’élevage pour compléter ses revenus, chose plutôt rare. Deux bâtiments sortent de terre. Antony arrête l’électricité et devient salarié dans une ferme avicole, en parallèle de son propre élevage encore naissant.