Un animal a été abattu pour la première fois dans un abattoir mobile
« Une première bête a été abattue (le 25 février) dans un abattoir mobile en Loire-Atlantique », annonce Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne, à Agra Presse le 26 février. L'animal concerné, une vache, a été abattue dans un caisson mobile, en présence des services vétérinaires. Contrairement à un abattoir mobile complet (installé dans un camion), le caisson permet de réaliser uniquement la mise à mort et la saignée. La bête est ensuite transportée « en peau » vers un abattoir de proximité, où elle est découpée. Au niveau national, Nicolas Girod fait état d'au moins « 20 à 25 projets d'abattage mobile en cours, à des degrés d'avancement divers ». L'expérimentation de l'abattage mobile a été instaurée par la loi Egalim et est encadrée par la DGAL (ministère de l'Agriculture). « Le gros frein, c'est la technique », explique Nicolas Girod, précisant que les éleveurs ne souhaitent pas calquer des méthodes déjà utilisées dans d'autres pays européens, mais bien « se les approprier ». Côté économique, la rentabilité de l'abattage est encore « compliquée », reconnaît le porte-parole de la Confédération paysanne, qui plaide pour « un appui politique et réglementaire en termes de subvention et d'accompagnement ».