Un an après, que sont devenues les familles ukrainiennes
La solidarité a joué un peu partout dans le département depuis le début de la guerre en Ukraine. Exemple à Poitiers et à Verrières, avec Anna et sa maman Karinie, Olha et sa fille Véronica, son mari Victor qui ont rejoint Alla et Gilles Chevalier à Jardres.
La solidarité a joué un peu partout dans le département depuis le début de la guerre en Ukraine. Exemple à Poitiers et à Verrières, avec Anna et sa maman Karinie, Olha et sa fille Véronica, son mari Victor qui ont rejoint Alla et Gilles Chevalier à Jardres.
Quand la guerre a commencé, nous nous sommes réfugiés chez des amis dans les Carpates car nous pensions que ça allait se terminer au bout de trois semaines » explique Olha, 31 ans. Elle est la fille d’Alla, l’épouse de Gilles Chevalier (ancien agriculteur de la Vienne et président de l’Adiv) que nous avions rencontré il y a un an, presque jour pour jour. À l’époque, Olha était encore en Ukraine avec son mari Victor et sa fille Véronica, 3 ans, et avait rejoint sa maman et sa sœur Julia dans la Vienne (cette dernière est partie depuis en Pologne). « Je suis retournée en Ukraine en septembre car mon mari, resté en Ukraine, manquait beaucoup à ma fille. Nous sommes rentrés en France en décembre. Là-bas, nous avons un appartement à Irpin, les conditions sont difficiles sans eau ni électricité. Il fait 12° dans l’appartement. C’est très dur de vivre comme ça.