Moissons
Un bon début pour les orges
La première vague des moissons, sur la troisième semaine de juin, donne une tendance globalement positive sur les orges. Cap Faye, à Coulonges-sur-l'Autize, rapporte des rendements pour la plupart situés entre 65 et 80 q/ha, tout en observant des amplitudes importantes entre parcelles (de 56 à 96 q). Les pluies qui ont stoppé momentanément les chantiers ne représentent pas de risque pour les poids spécifiques, selon le technicien de la coopérative, Dany Moreau, " à condition qu'elles ne durent pas ". À l’issue du week-end du 17 juin, la plupart des orges étaient battues dans ce secteur. Quelques parcelles de pois avaient été récoltées.
À Thouars, la pluie a interrompu les chantiers commencés vers le 14 juin. " Environ 20 % de la sole a été battue ", estime Olivier Bonnet, le directeur de la production végétale de Bellanné. Le négoce relève de bons poids spécifiques (en moyenne 65-66 kg/hl, jusqu'à 70 pour les meilleurs) et une humidité de 12 à 14. Les rendements de ces premières orges sont excellents, au-dessus de 80 q/ha. " Un client du nord de la Vienne a récolté une moyenne de 90 q sur 50 ha ! " se réjouit le directeur.
Orge à la hausse, colza à la baisse
Les résultats des Deux-Sèvres confirment la tendance nationale établie par Agreste, qui estime un rendement de 68,3 q/ha, en hausse de 4,4 % par rapport à 2022 et de 5,6 % par rapport à la moyenne 2018-2022. Cette récolte " pourrait être la plus élevée depuis celle de 2019 ", affirme le service de statistiques de l'État, avec une augmentation des surfaces de 2,8 % en un an.
Pour les colzas, Agreste prédit un rendement de 34,4 q/ha, en baisse de 6,4 % par rapport à 2022, mais en hausse de 5,7 % par rapport à la moyenne 2018-2022. Le fort développement de la sole de l'oléagineux (+9,6 % en un an) permettrait de compenser le niveau de production.