Aller au contenu principal

Dossier travail du sol
un groupe TCS charentes pour progresser ensemble

Le prochain salon Champ des machines et rallye sol de Champniers, en Charente, se penchera sur les techniques culturales simplifiées. Le groupe TCS Charentes a déjà impulsé la démarche.

Le temps en salle est assez rare, place au visuel sur le terrain.
Le temps en salle est assez rare, place au visuel sur le terrain.
© DR
Le groupe TCS Charentes s’est constitué d’une demi-douzaine d’agriculteurs des deux départements, il y a deux ans. Porté par les deux fédérations départementales des Cuma de Charente et de Charente-Maritime, l’objectif de ce groupe est de partager des connaissances, des expériences pour progresser dans les techniques de cultures simplifiées ou le semis direct. Ils sont aujourd’hui une quinzaine d’exploitants… et pas forcément adhérents d’une Cuma, à en faire partie. « À chaque nouvelle rencontre, nous accueillons ainsi de nouveaux membres, explique Christian Marin de Mansle, cheville ouvrière du groupe. Plus nous sommes nombreux, plus la richesse des échanges est grande ». Pour participer, c’est simple : il suffit de se faire connaître pour recevoir les lieux de rencontre. Ensuite, le mode d’emploi est simple : se retrouver de temps en temps sur le terrain pour apprécier la réalisation des autres ! Rien n’est formalisé, mais les membres du groupe pratiquent régulièrement des essais privés. « Ici, j’ai fait une bande en mélangeant du tournesol et Phacélie, et dans cette autre parcelle, c’est tournesol, phacélie, moutarde et sarrasin » reprend Christian Marin, en montrant les parcelles. Jusqu’à présent, les visites sont plutôt de deux types : soit chez un membre du groupe pour montrer ses travaux ou hors département pour appréhender des techniques absentes dans le groupe. À l’étude sur le terrain Même si le groupe reste très informel, les préoccupations sont régulièrement axées vers les couverts végétaux et le semis des cultures de printemps. « Ces deux points nous ont guidés au mois d’octobre dernier dans la région de Toulouse, avec au menu, une exploitation qui pratique le semis de maïs en utilisant un strip-till et une autre en semis direct sur interculture de féverole », explique Jean-Christophe Michelet, conseiller à la fédération départementale des Cuma de Charente. « Même dans cette région, la culture de printemps, c’est compliqué en semis direct. Le sol est plus humide, plus froid. Alors Denis Albenge utilise un strip-tiller Yetter depuis deux ans. L’intérêt pour nous, c’était de voir ce matériel particulier dans son contexte ». Le matériel comprend un disque ouvreur avec chasse motte, une dent qui travaille le sol et deux disques arrières qui rassemblent la terre et forme un billon de 15/20 cm de large. Ce billon n’est réalisé que sur la ligne de semis. Le reste de la surface du sol n’est pas touché. Le semis est réalisé sur ce billon. Le propriétaire est encouragé par ces résultats. « De notre côté, nous avons pu constater que le maïs était magnifique, mais que ce matériel était à adapter dans la majorité de nos terres pour ne pas sortir les pierres » reprend Jean-Christophe Michelet. Autre temps fort du groupe, en salle cette fois, après une visite des parcelles, a permis à chacun de faire l’inventaire des cultures intermédiaires qu’il pourrait implanter. L’avenir pour les membres du groupe, c’est le mélange de plusieurs espèces : « Nous avons donc construit un tableau à double entrée qui fait apparaître les espèces présentes sur chaque exploitation. Chacun peut ainsi affiner ses préoccupations avec un autre si le besoin s’en fait sentir ». Car si les possibilités sont nombreuses en terme d’espèces, l’expérience l’est moins. Il reste encore à trouver les bonnes stratégies en fonction des cultures, des précédents… « Ce sujet est vaste, conclut Jean-Christophe Michelet, mais l’union fait la force dans un milieu où il faut conjuguer technicité, observation et motivation pour persévérer ». Et ce, même si l’on subit quelques échecs ! Retrouver dans Agri79 du vendredi 12 septembre un dossier spécial sur le travail du sol.Repère - En Charente, la commune de Champniers (près d’Angoulême, sur la RN 141) accueillera le 23 septembre, le salon régional des Cuma : Champ des machines - rallye sol, ouvert à tous. Démonstrations aux champs, forum, ateliers d’informations…, ce salon apportera une pléiade d’informations techniques, réglementaires et économiques sur les nouvelles pratiques culturales (TCS, énergies, intercultures…). Contact : FR CUMA Poitou-Charentes, mail : www.poitoucharentes.cuma.fr Tél. : 05 49 44 74 90
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Pour recevoir ses bacs gris et jaunes, l'habitant de grand Châtellerault doit signaler les caractéristiques de son foyer à la société Contenur.
Déchets : Grand Châtellerault passe aux bacs pucés
La collectivité de Grand Châtellerault opère des changements dans sa stratégie déchets. Des bacs gris et jaunes sont en cours de…
C'est à cet endroit que sera construit le viaduc de la Vienne. 
Déviation de Lussac - Mazerolles: enfin les travaux!
On a souvent évoqué cet aménagement comme l'Arlésienne. Mais cette fois, on y est. Les travaux de la déviation de la RN147, à la…
Reprise de capitaux en bovin viande : les questions à se poser

Avec un tiers des installations, le bovin viande est la production dominante en Deux-Sèvres. Pour les futurs éleveuses et…

Capr'Inov 2025 se prépare

C'est sous la grisaille que modèles, photographe et équipe de Capr'Inov se sont retrouvés le 7 novembre…

Laetitia Plumat, agricultrice à Fouquebrune, devant sa future plantation d'oliviers.
Des oliviers pour se diversifier
Lætitia Plumat a planté 3 000 oliviers sur son exploitation à Fouquebrune et tente ainsi une nouvelle diversification.
La délégation brésilienne a été reçue à Saintes par l'équipe d'enseignants partenaires de cette initiative.
Les jeunes, les acteurs de demain

Le lycée Desclaude a accueilli, à Saintes, une délégation d'enseignants brésiliens, dans le cadre d'un projet alliant les…

Publicité