Un observatoire du prix du cognac «utile à toute la filière»
Le Syndicat professionnel des courtiers de la région délimitée du cognac a mis en place un observatoire des prix d’achat des eaux-de-vie à la propriété, avec le Syndicat du commerce de gros.
Comment est venue l’idée d’un observatoire des prix d’achat d’eaux-de-vie ?
Patrick Béguin : C’est la première fois que deux familles aussi différentes que les marchands en gros et les courtiers se rassemblent pour un même objectif. Les marchands en gros n’avaient jamais observé publiquement les prix. Par contre, les courtiers assermentés ont une histoire car ils étaient responsables des constatations de cours sur des marchandises libres de tout contrat ou d’habitudes de vente. Nous nous sommes aperçus que nous avions parfois très peu de ventes libres et que ces prix étaient peu en adéquation avec le marché des eaux-de-vie. Nous avons préféré suspendre ces constatations qui, parfois, ne correspondaient qu’à moins de 1 % du marché.
Nous avons voulu penser à l’avenir et avoir un outil qui passerait tous les aléas du marché du cognac. Nous avons passé 9 mois à élaborer cet outil. Nous l’avons mis en avant quand nous avons estimé qu’il pouvait rendre service aux membres de nos syndicats et à toute la filière du cognac.
Julien Nau, président du syndicat du commerce de gros, a été important dans cette mise en relation entre les courtiers et les négociants. Nous avons dû sortir de nos habitudes.
Découvrez la site de l'interview dans La Vie Charentaise du jeudi 20 septembre 2018.