Un vent de nouveauté souffle au Gaec du Petit Chauveux
«Il ne manque plus que la chaise longue pour nous », rigole Audrey Pelletier. L’éleveuse du Gaec du Petit Chauveux, à Niort, se sent bien dans le bâtiment principal de l’exploitation, à l’image de ses 700 chèvres. L’isolation y a été refaite en décembre, des ouvertures d’1,20 m ont été installées à la place de celles de 50 cm en avril et trois ventilateurs et de la brume ont pris place en mai. « Les chèvres sont plus belles, elles ont le poil plus brillant. Elles sont tellement à l’aise que ça devient dur de les amener en salle de traite », constate la jeune femme, qui s’occupe de l’atelier caprin avec Florian et une salariée à plein temps (les deux autres associés, Jean-Paul et Olivier, s’occupent des 60 mères parthenaises et des 388 hectares de cultures). Un bien-être animal qui se répercute également sur le bien-être des éleveurs, qui louent l’automatisation du système.
Ce nouvel environnement influence également la qualité du lait, alors que les associés constatent un taux en cellules bien en dessous du seuil. Ils veulent également confirmer la bonne productivité des animaux, qui dépassent les 1 000 kg depuis deux ans. Pour ce faire, ils misent sur la génétique. Cette année, les mises-bas ont été regroupées pour accélérer les reproductions l’année prochaine, « un sacrifice qui doit aboutir à un saut génétique sur les trois prochaines années », espère Audrey, alors que les taux de réussite d’insémination ont péniblement dépassé les 50 % en 2020. Les IA concerneront donc 315 animaux, contre 370 l’année dernière, pour mettre à la reproduction celles qui ont le plus de chance d’être pleines. « On espère que le bâtiment va influer positivement », souligne Florian Esteves.
Le Gaec du Petit Chauveux va ouvrir ses portes mardi 23 novembre dans le cadre des visites Capr'Inov. L'inscription sera disponible prochainement sur le site de Capr'Inov.