Une cellule de crise pour l’élevage de la Vienne
Difficultés économiques, plus problème sanitaire lié à la FCO : la cellule de crise Activ’bovin viande est réactivée : l’impératif dans les tout prochains jours est de répondre aux éleveurs qui se demandent, entre autres interrogations, comment vont être financés les vaccins, ou encore comment déploie-t-on de la trésorerie pour acheter de l’aliment pour les broutards bloqués sur les exploitations.
La cellule de crise viande bovine est réactivée. Le 30 septembre dernier, ses membres (banques, centres de gestion, administration, coopératives, etc...) se sont réunis à la demande de la section viande bovine de la FNSEA et des JA de la Vienne pour pouvoir examiner les mesures à mettre en œuvre pour les trésoreries des éleveurs. L’objectif affiché : mobiliser les banques, les organismes de gestion, la MSA, la Chambre d’agriculture et les fournisseurs, pour accompagner les éleveurs.Cette cellule veut identifier les difficultés, et proposer rapidement des critères prioritaires d’intervention. En effet outre la crise de l’élevage que subissent les producteurs en race bovine allaitante, la FCO bloque le marché à cause des restrictions de mouvements d’animaux au sein des zones réglementées. Actuellement, 400 élevages du département sont concernés par le blocage des broutards. Pour la FNSEA et les JA de la Vienne, la situation est alarmante. 1 500 broutards ne peuvent pas sortir des exploitations. Les membres de la section sont très inquiets pour l’avenir des éleveurs concernés. En effet, les broutards en place « consomment de l’argent ». « Rien que pour l’alimentation, il faut compter près d’un euro par jour par animal, alors que nous sommes en pleine crise agricole ». Depuis mercredi dernier, les doses de vaccins sont là. « Les éleveurs qui prévoient de commercialiser leurs animaux dans les jours à venir peuvent contacter leurs vétérinaires qui viennent de recevoir les doses », prévient Michel Caillé, élu à la Chambre d’agriculture. L’éleveur assistait, en début de semaine, avec le GDS, des exportateurs et les vétérinaires, à une réunion à la DDPP sur la méthode de répartition des vaccins. « Les éleveurs vont avoir une attribution permettant une vaccination de 90 % des mâles de 6 à 16 mois. » Le nombre de doses disponible pour le département va permettre de vacciner 9 500 broutards.
Retrouvez l'intégralité de l'article en page 3 de la Vienne Rurale du 9 octobre