Une convention pour rapprocher l’État et les communes rurales
Jeudi 13 juillet, la préfète des Deux-Sèvres et le président de l’association des maires ruraux du département ont signé une convention pour mettre à profit les mesures annoncées pour la ruralité par la Première ministre mi-juin dans la Vienne. Un rapprochement qui est dans les premiers en France.
Jeudi 13 juillet, la préfète des Deux-Sèvres et le président de l’association des maires ruraux du département ont signé une convention pour mettre à profit les mesures annoncées pour la ruralité par la Première ministre mi-juin dans la Vienne. Un rapprochement qui est dans les premiers en France.
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Quoi de mieux que la salle des mariages de la mairie de Scillé pour sceller le rapprochement de l’État et des communes rurales deux-sévriennes ? Jeudi 13 juillet, leurs deux représentants, Emmanuelle Dubée, la préfète du département, et Yves Attou, le président de l’association des maires ruraux des Deux-Sèvres (qui rassemble 60 adhérents) ont signé une convention de partenariat dans le cadre du plan France ruralités, annoncé par la Première ministre Élisabeth Borne mi-juin.
Pour l’instant, la mesure reste déclarative mais elle marque tout de même le début d’une collaboration poussée. Elle se matérialisera notamment par la mise en place d’un comité de pilotage composé de six personnes, dont la première réunion se tiendra à l’automne. « Cela va garantir un partage régulier des informations et des échanges plus rapides. Les communes doivent traiter de nombreuses informations et ce comité permettra de faire un tri du côté de l’État et d’avoir de meilleures remontées de terrain du côté des communes », se félicite la représentante de l’État, qui souligne que le département est dans les premiers en France à franchir le pas d’une convention.
36 mesures déjà en place en Deux-Sèvres
Si le détail des modalités n’est pas encore connu, ce plan France ruralités semble néanmoins prometteur, de l’avis des principaux intéressés, avec des annonces comme le financement de 100 chefs de projets auprès des sous-préfectures, la mise en place de médico-bus, le déploiement de 1 250 services civiques, le label Village d’avenir ou encore l’augmentation du plan biodiversité de 40 à 100 millions d’euros en 2024. Autant de mesures dont beaucoup émanent de l’agenda rural, qui a été annoncé en France en septembre 2019 mais qui a souffert du Covid et de mesures jugées peu lisibles par un récent rapport. Le plan France ruralités se veut donc dans la continuité de son prédécesseur mais plus ciblé sur les besoins des collectivités.
En Deux-Sèvres, 36 mesures sur les 181 de cet agenda ont été déployées. Cela concerne la nomination de 18 petites villes de demain, avec un chef de projet financé à 75 % par l’État, 26 labellisations France services (pour un objectif de 21), le recrutement de 59 services civiques sur 92 dans le milieu rural ou encore une hausse du nombre de stagiaires accueillis dans le monde médical. Autant d’actions importantes pour les territoires ruraux, qu’il s’agit désormais de pérenniser ou de développer avec ce nouveau plan.