Une conversion bio en arboriculture tout en douceur pour Patrick Gibeaud
Dans le cadre du mois de la bio, une visite a été organisée chez Patrick Gibeaud, qui mène une politique de faibles intrants et s’essaye à la technique du BRF.
Dans le cadre du mois de la bio, une visite a été organisée chez Patrick Gibeaud, qui mène une politique de faibles intrants et s’essaye à la technique du BRF.
La crise de la quarantaine s’est manifestée de manière un peu particulière chez Patrick Gibeaud : c’est à ce moment-là qu’il a décidé de passer en bio, six ans après avoir pris seul les commandes de l’exploitation familiale. « J’avais arrêté le désherbage mécanique dès 2009 et j’ai fait évoluer mes pratiques sur la durée. La conversion en 2015 a été plus administrative que technique », admet l’arboriculteur du Beugnon-Thireuil. La labellisation lui a surtout ouvert de nouveaux marchés, dont les circuits courts, qu’il favorise de plus en plus par rapport à la vente directe. En revanche, elle n’a pas changé ses habitudes sur ses 15 ha de terrain limono-argileux (4 ha de pommiers, 1 ha de poiriers, 1 ha de fruits à noyaux, 6 ha de terres labourables et de prairies et 3 ha d’infrastructures agro-écologiques pour une production de 80 tonnes cette année).