Conjoncture
Une deuxième année de doute pour la filière chevreaux
Naisseurs, abatteurs et distributeurs sont dans le flou sur les perspectives de la filière. Pour Frantz Jénot, le directeur de la fédération régionale caprine (FrCap), c’est peut-être tout le modèle économique qu’il faut repenser.
Naisseurs, abatteurs et distributeurs sont dans le flou sur les perspectives de la filière. Pour Frantz Jénot, le directeur de la fédération régionale caprine (FrCap), c’est peut-être tout le modèle économique qu’il faut repenser.
L’année 2021 s’annonce sous des auspices assez similaires à ceux de 2020. Pour Frantz, Jénot, le directeur de la Fédération régionale caprine (FrCap) et de la Fédération nationale des engraisseurs de chevreaux (FNENC), « la première chose à se demander est : on vend où, à qui et combien pour savoir ce que l’on doit produire derrière ».
Une nécessité alors que les situations sont très hétérogènes : « Selon la provenance et la qualité du chevreau, ça peut aller de 14 € à près de 30 € le kg pour le consommateur. Pourtant, il peut se trouver à moins de 10 € chez un producteur, entre 12 et 14 € en grande surface, selon la période ».