Etude Hmuc: un impact agricole estimé à 20 millions €
Lundi dernier, le Préfet a présenté les préconisations de l’étude Hmuc menée depuis 3 ans sur le bassin du Clain, en termes de volume d’eau disponible pour l’agriculture. Mais aussi les conséquences pour l’agriculture.
Lundi dernier, le Préfet a présenté les préconisations de l’étude Hmuc menée depuis 3 ans sur le bassin du Clain, en termes de volume d’eau disponible pour l’agriculture. Mais aussi les conséquences pour l’agriculture.
Cela fait bientôt 3 ans qu’on en entend parler. L’étude Hmuc (Hydrologie, milieux, usages, climat), réalisée par l’EPTB est enfin terminée, et on connaît donc ses conclusions sur l’état réel des masses d’eau. «Dans la Vienne, cela fait 30 ans qu’on a des déséquilibres» rappelle le Préfet, Jean-Marie Girier. «L’intérêt de cette étude, c’est de connaître les volumes prélevables pour les différents usages, tout en préservant le bon état des eaux». Comme on s’en doutait, l’étude préconise une diminution drastique des volumes prélevables*, surtout en période estivale:4,20 Mm3, soit 73% de moins que la moyenne entre 200 et 2018. Sur la totalité d’une saison, c’est 12,42 Mm3 de prélèvements qui est préconisé. Des baisses très différentes selon les 12 unités de gestion du bassin du Clain. Sur la Pallu, par exemple, il est préconisé des baisses de 23% au printemps, de 90% en été et de 100% l’automne.