Une formation pour ouvrir sa maison d'hôtes
Le logis de Bellefois c'est 4 chambres d'hôtes installées à Neuville-de-Poitou depuis 5 ans. L'hôte, Matthieu Reveau, a débuté des formations individuelles pour ceux qui souhaitent se lancer dans ce type de projet.
Matthieu Reveau a été moniteur d'équitation, commercial dans le secteur des menuiseries avant de faire une reconversion dans la pâtisserie. C'est sans doute ce dernier penchant pour la cuisine qui l'a fait basculer dans l'hôtellerie à travers ses 4 chambres d'hôtes, qui peuvent accueillir 9 personnes au total, au sein de la propriété où il habite, une ancienne ferme viticole, totalement réhabilitée pour ce projet: Le logis de Bellefois. " J'accueille surtout des commerciaux ou des étrangers belges, hollandais, allemands en transit et des touristes pour le Futuroscope bien sûr" détaille Matthieu Reveau. Comme dans toutes chambres d'hôtes, il propose le petit-déjeuner mais aussi, plus rare, la table d'hôtes le soir. "Mes clients sont contents de ce service. Ils ne sont pas obligés de ressortir après une journée passée sur la route". C'est justement son expérience mais aussi ses astuces et conseils qu'il souhaite aujourd'hui mettre au service de futurs hôtes, dans la Vienne mais aussi partout en France. Matthieu Reveau a d'ailleurs accueilli récemment une personne de Normandie qui souhaite ouvrir des chambres d'hôtes. " Quand on se lance, c'est souvent un saut dans l'inconnu, une reconversion, autour de 50 ans, avec d'autres envies professionnelles. Des formations existent déjà mais ici, elles sont personnalisées. Je n'accueille qu'une personne à la fois, en immersion, pendant 3 jours. Le but est de voir tous les champs réglementaires, les obligations mais aussi le quotidien d'un hôte. Nous restons évidemment en contact après car souvent je les vois bien avant le début de leur projet, l'idéal est même avant l'étude de marché. Quand quelqu'un débute concrètement, il y a toujours des questions. Plus tard encore, avec parfois des périodes creuses, il y a les doutes, les remises en questions" ajoute Matthieu Reveau.