Sécheresse
Une jonction au plus juste des stocks fourragers pour les bovins
Face au déficit hydrique constant depuis le début du printemps, Romain Jaulin diversifie les pistes pour nourrir ses Parthenaises et ses Limousines. L’accès à l’eau demeure un enjeu capital, tandis que des changements d’ensilage se profilent dans le futur.
Face au déficit hydrique constant depuis le début du printemps, Romain Jaulin diversifie les pistes pour nourrir ses Parthenaises et ses Limousines. L’accès à l’eau demeure un enjeu capital, tandis que des changements d’ensilage se profilent dans le futur.
Une récolte comme celle de 2021 ne se produit pas deux années de suite. D’exceptionnelle, elle devient essentielle en ce printemps sec. Pour Romain Jaulin, éleveur de Parthenaises et de Limousines à La Peyratte, en Gaec avec son père, le stock en foin sera juste. « Cette année, on a fait un tiers de la récolte de 2020. L’herbe est sèche partout. Je donne déjà du foin alors que d’habitude ça n’arrive pas avant mi-juillet », s’inquiète-t-il.
Dans le département, des éleveurs ont « 15 % à 20 % de report de stock pour nourrir leurs animaux », indique Jérôme Laurent, responsable de la section bovins viande chez le fabricant d’aliments Arrivé Bellanné. Le stock constitué ce printemps représente « 80 % d’une année normale », avec une baisse notable en foin. La poussée de l’ensilage de maïs est, elle, « très hétérogène ».