Une mouche toujours sous surveillance
Le Comité de pilotage (Copil) Wohlfahrtia est en manque d’éleveurs volontaires pour mener des essais dans les exploitations en vue d’améliorer le protocole de lutte contre la mouche dont les asticots s’attaquent aux ovins et aux bovins.
Depuis son apparition dans la région, la mouche parasite Wohlfahrtia magnifica, et les myiases qu’elle provoque, ont fait l’objet de travaux de recherche pour mieux connaître la maladie. Dans le cadre du Copil Wohlfahrtia, regroupant les professionnels de l’élevage et de la santé animale de la zone touchée (Vienne, Charente, Haute-Vienne et bientôt l’Indre), le laboratoire du Pôle Santé animale de l’Alliance Pastorale et celui de l’unité de parasitologie de l’École nationale vétérinaire d’Alfort ont effectivement mené des essais qui permettent aujourd’hui de faire des préconisations en termes de traitement et de prévention.
Mais, cette prévention, ne peut être efficace que si elle comprend un programme complet qui, à l’échelle de la région, doit être mis en place par l’ensemble des éleveurs.