Une thèse pour valider l’intérêt de l’agriculture de conservation
Si l’agriculture de conservation progresse ces dernières années, on estime actuellement que seulement 1% des agricuteurs ont fait le choix de cette voie. Une étudiante de Toulouse vient d’entamer une thèse pour valider scientifiquement l’intérêt de cette approche. 16 agriculteurs de la Vienne vont voir dans ce cadre leur champ étudié à la loupe.
Si l’agriculture de conservation progresse ces dernières années, on estime actuellement que seulement 1% des agricuteurs ont fait le choix de cette voie. Une étudiante de Toulouse vient d’entamer une thèse pour valider scientifiquement l’intérêt de cette approche. 16 agriculteurs de la Vienne vont voir dans ce cadre leur champ étudié à la loupe.
On voit des choses, on a des intuitions, mais on reste parfois sur notre faim, car on n’a pas d’élément technique validé» constate Mickaël Brunet. Cet agriculteur de Châtain a fait le choix depuis 5 ans de cultiver ses champs en agriculture de conservation, et fait évoluer ses pratiques au fil de ses expériences, mais aussi des échanges qu’il a avec d’autres agriculteurs ou des techniciens. «On aimerait avoir une validation scientifique de nos pratiques» ajoute le céréalier, qui élève également des vaches limousines. C’est cette envie qu’il l’a poussé à accepter de participer au travail de Clara Lefèvre. Cette étudiante de Toulouse vient de débuter une thèse encadrée par l’Inrae, le Cirad et le PADV pour mesurer l’impact de l’agriculture de conservation sur l’état des sols, leur santé, mais aussi la qualité nutritionnelle des grains de blé.