Usine Hennessy : un Pont Neuf pour l'avenir
Vingt-cinq ans après le site de la Vignerie, Bernard Arnault, PDG de LVMH, est venu inaugurer le 18 octobre à Salles-d’Angles la nouvelle usine d’Hennessy, aux côtés de Bernard Peillon, président de la maison de négoce et du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Jean-Baptiste Lemoyne.
Point de traditionnel coupé de ruban pour l’inauguration de l’usine d’Hennessy, située dans la zone d’activités économiques du Pont Neuf à Salles-d’Angles ! En lieu et place, Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, a apposé son index sur une tablette numérique déclenchant automatiquement la mise en service de la ligne de production.
Tout un symbole de modernité qui colle parfaitement à l’image que renvoie ce site d’embouteillage et de production flambant neuf, robotisé et en phase de certification HQE !
Pour l’instant, unique, la ligne de production devrait avoir dès 2019 une sœur jumelle, capable de produire jusqu’à 240 000 bouteilles par jour, soit 20 000 caisses de 12 bouteilles. Le nombre de salariés, employés sur le site (70 en provenance de l’unité de la Vignerie) devrait lui aussi grimper à 110.
Face à un tel investissement (100 millions d’euros pour un bâtiment de 26 000 m2 répartis sur deux niveaux), on se doute bien que les ambitions de la maison de cognac sont à l’échelle !
Bernard Peillon, PDG de la maison de cognac depuis bientôt dix ans, en a fixé le cap : « La vente de 10 millions de caisses. » L’objectif des 8 millions de caisses est d’ailleurs annoncé pour l’année prochaine.
Qu’importe si la récolte s’annonce peu généreuse cette année ? Bernard Peillon l’assure : « On est capable d’anticiper. Nous en tenons compte dès maintenant. » Mais surtout le contingent de plantations nouvelles, dont le doublement vient d’être annoncé par la profession (1 557 hectares pour 2018, qui font suite aux 800 hectares de 2017 et aux 250 hectares de 2016), lui semble de bon augure et témoigne de « ce mouvement de confiance ».
« Cette région a la capacité de croître. La surface du vignoble a bien atteint les 100 000 hectares à une certaine époque », a fait remarquer Bernard Peillon, sans évoquer les temps de crise, qui ont ramené la taille du vignoble aux 75 000 hectares actuels.
1600 partenaires viticulteurs
A ses côtés, Bernard Arnault fait montre de la même soif de croissance...
...Lire notre article complet en page 10 de La Vie Charentaise du 19 octobre.