Viticulture : Les trois chantiers de l’UGVC
Transferts d’autorisations de plantation, business plan, développement durable…
Stéphane Roy trace la feuillede route de l’UGVC pour l’année 2017. Celle-ci sera aussi une année électorale pour la viticulture, entre les élections à l’UGVC, à l’ODG et à l’interprofession du cognac.
Parmi les chantiers à «régler au plus vite de façon responsable», Stéphane Roy, président de l’Union générale des viticulteurs pour l’AOC cognac, place au premier rang : les transferts d’autorisations de plantation. Un dossier qu’il juge comme «une bombe à retardement» pour la filière cognac, qui «risque d’être déstabilisée dans le futur par cette course à l’agrandissement non-maîtrisée». L’UVGC estime à 300 le nombre d’hectares transférés de toutes les régions viticoles. Stéphane Roy se refuse désormais à citer nommément les régions viticoles les plus concernées par le phénomène «pour ne pas les pointer du doigt et les dévaloriser». C’est sans compter les journaux locaux de Pyrénées-Orientales (vins de Languedoc) et de Loire-Atlantique (Muscadet) qui font leurs choux gras sur les achats de foncier et les comportements peu écolo de Charentais, quand ils brûlent les vignes juste achetées à coup de pneus et d’huile de vidange. En Charentes, les Jeunes Agriculteurs sont passés à l’action fin janvier, pour dénoncer ce qu’ils appellent toujours les «vautours du cognac».
Lire la suite dans la version papier du 10 février