Zéro chomeur longue durée: c’est possible?
Au moment où l’économie châtelleraudaise va encore subir les sconséquences de l’arrêt de l’activité des Fonderies Alu, la démarche Territoire zéro chômeur de longue durée est officiellement lancée dans les communes de Thuré, Scorbé-Clairvaux, Colombiers, Naintré et Cenon-sur-Vienne. Démarrage des activités le 1er mars. Fers de lance du projet, Jacky Gauthier est président de l’entreprise à but d’emploi Ressort et Bruno Sulli le co-président du Comité local pour l’emploi (CLE).
Bruno Sully le co-président du comité local de l’emploi.
L’entreprise à but d’emploi (EBE), Ressort est désormais à la manœuvre pour l’expérimentation «Territoire zéro chômeur de longue durée». Pouvez-vous nous rappeler le principe du projet?Jacky Gauthier : L’EBE est l’outil opérationnel de l’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée sur les cinq communes engagées. Il s’agit de faire en sorte que chaque citoyen ait accès à l’emploi et l’EBE va permettre que l’offre d’emploi augmente, à travers des activités supplémentaires. Pas question d’entrer en concurrence avec des activités qui existent déjà. Ce sont bel et bien de nouvelles activités, des besoins de territoire insatisfaits.Bruno Sulli: Après une longue phase de travail autour de la labellisation avec l’association TOPE 5 (NDLR: Territoire objectif plein-emploi des 5 communes concernées) et du Comité local de l’emploi, la dynamique est enclenchée. Les deux associations vont continuer d’exister pour continuer à faire connaître le dispositif auprès des demandeurs d’emploi mais aussi des partenaires. Et puis nous ne sommes pas une structure de plus. C’est bel et bien la coopération territoriale de tous les acteurs, comme Pôle emploi, travailleurs sociaux, missions locales, qui va être de mise pour la réussite de l’EBE.
Quelles seront les prochaines étapes?Jacky Gauthier: Démarrage des activités le 1er mars, au siège social de Ressort, dans les anciens locaux de l’usine Meca Vega (2800m2). Nous avons pour le moment un statut associatif, mais rien n’est figé tant que nous restons dans le champ de l’économie sociale et solidaire
Interview à lire dans son intégralité en page 2 de la Vienne rurale du 14 janvier