Saint-Valentin
Amour, fermes et bébés, des mots qui font rêver
Le quotidien des agriculteurs n’est pas tous les jours facile, néanmoins, il constitue souvent un terreau propice à l’éclosion de belles histoires d’amour. Voici trois témoignages de couples nés dans le pré, ou pas loin !
Le quotidien des agriculteurs n’est pas tous les jours facile, néanmoins, il constitue souvent un terreau propice à l’éclosion de belles histoires d’amour. Voici trois témoignages de couples nés dans le pré, ou pas loin !
Charlotte Grellier & Mathieu Picauville
Elle a traversé tout Paris pour moi !
Installé en vaches parthenaises à Scillé depuis 2009, Mathieu ne se doutait pas qu’il tomberait amoureux de… l’inséminatrice stagiaire venue se former sur son exploitation ! Charlotte vient plusieurs jours de suite s’occuper du troupeau, et le coup de cœur se confirme. « Elle venait de Parthenay mais nous ne nous étions jamais croisés, raconte Mathieu. Les réseaux sociaux m’ont été bien utiles pour la retrouver, comme elle
étudiait à Rambouillet ». Deux mois après leur rencontre, Mathieu est à Paris pour le salon de l’agriculture et fait signe à Charlotte pour qu’elle l’y rejoigne. « Quand j’ai vu qu’elle avait traversé tout Paris en voiture pour venir, j’étais content, je me suis dit qu’elle devait bien m’aimer un petit peu quand même ». La suite lui donne raison : les deux tourtereaux vivent désormais tous les deux à Scillé avec leurs deux garçons Robin et Gabin. Et Charlotte exerce en tant qu’inséminatrice titulaire sur le secteur, en lieu et place de son formateur d’alors, parti à la retraite.
Mathilde Gourdin & Thibaut Guitton
Notre petit plaisir ? Les soirées moiss’batt en amoureux
Il travaille en polyculture-élevage sur l’exploitation de son père, vers Champdeniers ; elle est formée en spécialité caprine ; ils adorent tous les deux les machines agricoles, qu’ils mettent même parfois en scène dans des vidéos sur la page Facebook AgriCom' France : ils étaient faits pour se rencontrer. Mathilde et Thibaut se sont connus il y a quatre ans par l’intermédiaire d’amis communs. « Nous n’aimons rien tant que les soirées d’été à conduire la moissonneuse-batteuse, sourit Thibaut, conducteur d’engins agréé. A terme, je compte reprendre la ferme, qui comprend aussi quatre poulaillers et 25 hectares de pommes. Mais pour préserver notre vie de couple, Mathilde cherche un emploi ailleurs, dans le secteur animalier et/ou agricole ». Pas d’urgence toutefois à trouver ce travail car le couple attend l’arrivée imminente de son premier enfant. Une nouvelle aventure débute à coup sûr pour eux !
Lucie & Christophe Raymond
Au début je voyais plus ma belle-mère que lui
C’est en répondant à une offre d’emploi que Lucie a trouvé l’amour à Massais, près de Thouars, en 2005. « Pour une fois que l’ANPE servait à quelque chose ! », plaisante la jeune femme, éleveuse de chèvres. J’ai rencontré mon futur conjoint en même temps que mes beaux-parents, qui furent d’abord mes employeurs. Je passais même plus de temps avec ma belle-mère au départ ». Mais pas pour longtemps, car en six mois, l’amour s’installe entre Lucie et le fils de ses patrons : Christophe. Et en 2011, c’est le mariage : « les copains nous ont gratifiés d’une parodie de l’émission
L’Amour est dans le pré ! Plus sérieusement, nous avons choisi de rester sur place, tout en séparant les activités de chacun. Je gère surtout les chèvres et l’administratif, lui plutôt l’alimentation et le troupeau de vaches allaitantes ». Pour Lucie, vivre et travailler au même endroit est un plus pour l’équilibre de la vie de famille. Une chance que ne renieraient pas Laurine et Emma, les deux fillettes du couple qui profitent au quotidien de leurs parents, de leurs grands-parents et de la vie au grand air, entourées d’animaux.