Antispécisme: prison avec sursis requise pour huit militants au procès du Mans
Lors du procès, le 28 janvier au Mans (Sarthe), de neuf militants antispécistes pour intrusions dans des élevages, le procureur a requis des peines de prison avec sursis pour huit d'entre eux, indique à Agra Presse une victime (qui souhaite rester anonyme).
Les peines encourues vont de «deux à six mois de prison avec sursis pour la plupart des prévenus», d'après la France agricole, présente à l'audience.
Selon l'hebdomadaire, l'un d'eux risque une peine de «douze mois assortis d’un sursis probatoire de deux ans»: il s'agit de Vincent Aubry, fondateur d'Animal1st et «déjà condamné en novembre 2019 et mars 2021». Sur son site web, ce collectif se revendique comme «antispéciste donc abolitionniste, aux discours et actions radicales».
L'audience du 28 janvier portait sur 27 faits impliquant 14 victimes dans plusieurs départements (Eure, Finistère, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Seine-et-Marne).
Les prévenus sont poursuivis pour des dégradations commises lors d'intrusions dans des élevages et pour association de malfaiteurs.
Les militants ont nié toute connivence, rapporte la France agricole, selon qui le procureur est convaincu qu'«il y a bien groupement et entente en vue de commettre ces actions.»